lundi 9 novembre 2009

Il y aura toujours la file

Pour comprendre, allez lire :
Fais la queue, mémé! (04/11/2009)

http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/11/20091104-054400.html

Aujourd’hui, Richard, tu me fais la vie dure.

Parce que oui, ce n’est pas normal qu’une personne souffrant d’une maladie grave doit attendre son tour plusieurs heures pour se faire vacciner. J’irais même jusqu’à dire qu’une maman avec deux enfants en bas âge devrait pouvoir avoir un accès privilégié au vaccin également.

Mais (parce qu’il y a toujours un mais, sinon je n’ai pas de raison d’être) j’imagine qu'il doit avoir plus qu'une douzaine de malades et d'enfants au Québec.

Ce qui veut dire que le problème reste entier.

Je t’explique, Richard

Sur une population d’environ huit millions d’habitants, combien y a-t-il en tout de malades graves et d’enfants au Québec?

Deux millions au total, environ? Ce n’est qu’une estimation, c’est peut-être un peu moins ou un peu plus.

Comment veux-tu vacciner tous les malades et tous les enfants en même temps?

Je veux dire, même si on demande juste aux malades de se présenter un jour X, ils seront six ou sept centaines à attendre devant la porte de chaque centre de vaccination. Ce qui fera, automatiquement, une longue queue de gens malades.

Il y aura toujours la file…

Jamais, en aucun cas, tu ne pourras éviter de faire faire la queue plusieurs heures aux gens malades. Il y en a trop, Richard.

Ce sera quoi le prochain débat?

Pourquoi celui qui fait de l’emphysème est passé avant celui qui a une maladie dégénérative?

On peut continuer longtemps comme ça et ne jamais être content.

*Soupir...

Des fois, j'ai l'impression que tu es de mauvaise foi.

Le véritable scandale

Sincèrement, je crois que tu passes à côté du véritable scandale, Richard.

La file, ça n’a rien d’étonnant. Qu’un malade doit attendre six heures ne me surprend pas, comme je disais plus haut, même si c’était une file de gens malades, il devra patienter de toute façon.

Ce qui me choque en lisant ton billet, c’est de m'apercevoir de l’absence de courtoisie et de gros bon sens des citoyens.

Pourquoi personne n’a laissé passer devant lui l’homme qui venait de se faire enlever une tumeur au cerveau? Pourquoi personne de la file n’a pas cédé sa place à la victime d’emphysème?

C’est ça qui me révolte, qui m'indigne.

Je comprends que tout le monde a peur de mourir, c’est légitime, mais quand on est en file pour le vaccin et que c’est une question d’heures avant de le recevoir, ça ne coûte rien (et sûrement pas la vie) de laisser passer les plus faibles.

Moi, par exemple, je vais y aller recevoir le vaccin. Mais je vais y aller en dernier. Parce que je suis en forme, j'ai 35 ans et je mange des Corn pops tous les matins.

Le gouvernement fait son possible mais si le citoyen ne fait pas sa part, ben les plus faibles mouront. Simplement à cause d’un manque d’empathie et d’un problème d’éthique morale individuelle.

La vaccination écolière

Tu suggères dans ton article, Richard, que les enfants devraient se faire vacciner à l’école. Comme tu dis, décentraliser les centres de vaccination.

(Je cite) : …Ce projet d'immunisation de 300 000 enfants et adolescents contre la méningite constituait la plus importante campagne d'inoculation à être entreprise au Canada depuis 1957.

Savez-vous comment on a procédé?


On a privilégié une approche DÉCENTRALISÉE. On est allé vacciner les enfants dans les écoles.

C’est certain Richard, on parle de vacciner des jeunes et, surtout, on parle de 300 000 vaccins à distribuer.

Ce n’est pas huit millions, Rich.

Mais, je n’irai pas plus loin dans mon argument parce que tu dis toi-même ce que j’aurais dit.

(Je cite) : Vous me direz que cette campagne de vaccination n'est rien comparativement à l'actuelle campagne qui touche des millions de personnes.

Exactement, Richard.

Pour une fois, on est d'accord sur un point.

:)

C’est mon opinion et je la respecte,
Pierre-Jean Jacques

vendredi 6 novembre 2009

Fallait s’y attendre

Pour comprendre, allez lire :
Le foutu bordel (03/11/2009)

http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/11/20091103-065500.html

Richard, de quossé???

Tu as l’impression que les gens se « pitchent » en panique dans les centres de vaccinations comme dans un film sur la fin du monde?

Mais c’est la fin du monde, Richard! En couleur, stéréo, sur écran géant pis en 3D!!!

On peut même sentir la mort rôder autour de nous.

En tout cas, c’est ce que les médias nous disent…

La campagne de vaccination.

Tu trouves que la campagne de vaccination est dans la confusion la plus totale?

Fallait s’y attendre…

On a de la misère à gérer les ventes de billets d’un show de U2 au Stade Olympique, imagine maintenant une campagne de vaccination à travers la province.

Laisse leur une chance, mon Rich.

Pis en plus, je trouve que le questionnement que tu évoques dans ton billet me semble bien banal.

(Je cite) : …j'habite Montréal. Chez moi, la vaccination des enfants de 6 mois à 5 ans commence le 9 novembre. Mais à Saint-Lambert (une ville qui est située à quinze minutes de ma demeure), ça débute une semaine plus tôt.

Pourquoi? Le virus est-il plus virulent sur la Rive-Sud? A-t-il muté? Les enfants qui vivent en Montérégie sont-ils plus à risque que les miens?


Tu as posé la question au PDG de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et il n’arrivait pas à t’expliquer la raison du décalage.

Ben voyons, c’est si simple…

Si tous les parents étaient convoqués les mêmes jours pour vacciner leurs enfants, ben plus personne ne travaillerait ces journées-là.

Tu l’as déjà dit, Richard, l’argent est à la base de toutes les décisions politiques. Notre beau système capitaliste ne peut pas se permettre de perdre tant de travailleurs dans un même lapse de temps.

Pis ça, le PDG de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec ne le dira jamais à un journaliste.

Tu imagines le scandale!

Le Stade Olympique

Ta solution, ou du moins, une partie de ta solution serait de vacciner les enfants directement dans les CPE et écoles ou par le médecin de famille au lieu de faire la queue au Stade Olympique.

Voyons Richard!

Pour une fois qu’on trouve une utilité à notre grand stade, on ne va pas s’en plaindre. On a craché sur le stade durant les trente dernières années et c’est lui qui va sauver le Québec d’une pandémie.

L’emblème du sommet de la hiérarchie sportive qui lutte pour notre santé. C’est tu pas beau ça?

Dans L’âge des ténèbres d’Arcand, l’utilisation du Stade Olympique est géniale.

Arcand a trouvé un nouveau rôle à cette honte de béton, plus de raison pour chiâler contre son existence.

Il n’y a pas juste des mauvais côté à la grippe A…

Pour revenir à L’âge des ténèbres, Richard, les critiques ne l’ont pas descendu parce qu’il faisait un portrait trop caricatural du Québec.

Ben non!

Ils l’ont descendu parce que le quatrième acte du film n’avait aucun rapport avec l’histoire.

Demande à Denys, tu vas voir, il va te le dire.

Il y a simplement trop de monde

C’est sûr qu’il y a la file dans les centres de vaccinations. Tu sembles surpris.

Si l’hélicoptère TVA avait filmé une journée de solde chez Walmart, il aurait eu les mêmes images.

On est des millions au Québec, on ne peut pas tous les vacciner en une heure. C’est l’effet de l’entonnoir, Rich.

C’est comme essayer de traverser le pont Champlain à l’heure de pointe. Y a-t-il une façon plus rapide pour sortir de la ville de Montréal?

Non.

Tu attends ton tour de passage comme tout le monde, à la file.

Bon, tu vas me dire qu’il existe les transports en commun. Oui, c’est vrai, mais en ces temps de grippe A, tu dois avouer que les transports en commun deviennent subitement moins attirants.

C’est pas la faute de personne, Richard, si il y a beaucoup de gens sur la planète. Faut vivre avec.

Mais ça, c’est un autre débat.

Le petit gars

Pour terminer ton billet, tu fais mention d’un petit gars de neuf ans au système immunitaire fragile (confirmé par l’hôpital Ste-Justine) qui se voit refuser le vaccin parce qu’il y a trop de monde.

Je l’avoue, c’est aberrant, illogique et absurde.

Cependant, personne ne souhaite de mourir.

Ce qui donne comme résultat que tout le monde combat pour se sauver le cul. C’est ça l’héritage que les médias ont légué : La peur.

À cause de la peur, on ne réfléchit plus, on agit par instinct, on appelle ça l’instinct de survie (je t’en ai déjà parlé dans un billet précédent, tu as oublié?). Les gens ne sont plus civilisés, c’est comme un retour au temps préhistorique où le plus fort survivait.

Pis, malheureusement (et c’est très triste) dans ce temps-là, les enfants fragiles ne restaient pas longtemps dans ce monde.

Pourquoi ce billet???

Ton exaspération ne sert à rien, Richard, c'est une dépense d'énergie inutile. Ton billet n'a pas sa raison d'être. C'est comme si tu chialais contre le fait qu'on a juste dix doigts, qu'on ne vole pas ou qu'on ne respire pas sous l'eau.

Ce sont des choses que tu ne changeras jamais.

L’humain est fabriqué ainsi...

:)

C’est mon opinion et je la respecte,
Pierre-Jean Jacques

jeudi 5 novembre 2009

Démocratie 101

Pour comprendre, allez lire :
Vive le Roi! (02/11/2009)

http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/11/20091102-053000.html

Richard, encore une fois, je dois remettre les pendules à l’heure normal de l’est. Comme disent les AA : « Pourtant, c’est clair comme de l’eau-de-vie »…

Les gens ne sont pas imbéciles, s’ils ont voté pour Gérald Tremblay aux dernières élections municipales c’est qu’ils savent très bien qu’un autre candidat revient à échanger « quatre trente sous pour une piasse ».

La démocratie

Franchement, Richard, accuser le pauvre Richard Bergeron d’avoir volé des votes à madame Louise Harel.

Tu affirmes (je cite) : …Bergeron a préféré faire passer ses ambitions personnelles avant le bien-être de sa ville, avec pour résultat que Gérald Tremblay est de nouveau bien en selle.

Voyons Richard??? Veux-tu bien me dire c’est quoi ta définition de la démocratie???

Me semble qu’en démocratie, plus tu as le choix, mieux c’est. On dira ce qu’on voudra mais faut avouer que la démocratie la plus « cheap », la plus minimum qui peut exister est une démocratie à deux partis.

Les USA, ceux qui se proclament berceau de la démocratie, défenseur du haut droit de la liberté de choix, n’ont que deux partis.

Deux partis!!!

C’est le plus bas que tu peux aller en démocratie. Un parti de moins pis ça devient une dictature!

Richard, tu ne peux pas accuser Bergeron d’avoir partagé les votes d’Harel, c’est le règlement même de la démocratie : Le choix. C’est la beauté de notre système, le privilège d’être dans un pays où l’assortiment des politiciens est presque aussi varié que le nombre de saveurs de crèmes glacés chez Dairy Queen.

Imagine la tête des gens si chez Dairy Queen on ne trouvait que vanille et chocolat…

Ben, en démocratie, c’est pareil.

Pauvres médias

Tu crois vraiment, Richard, que les gens se foutent des magouilles municipales? Que les médias ont eu beau mettre à jour les scandales de l’administration Tremblay, ça ne fait pas un pli sur la poche de la société?

Tu es dans le tort…

Les gens savent très bien que les magouilles font parties intégrantes de la politique.

Mais au moins, avec Tremblay, ils savent à quoi s’attendre. Harel, avec ses contacts dans le milieu de la politique provinciale, aurait peut-être fait pire que notre chum Gérald.

Les médias ont martelé sur les « crosses » de l’administration Tremblay, les gens se sont dit : « Imaginez maintenant si c’est Harel au pouvoir! Elle a le bras bien plus long que Tremblay! »

La psychologie sociale, Richard, ce n’est jamais très compliquée.

Betty et Veronica… euh… je veux dire Hillary et Monica

Le parallèle que tu fais avec Hillary Clinton et les Montréalais est plutôt boiteux, (je cite) : ...Hillary n'était pas fâchée contre Bill parce qu'il l'avait trompée (les époux faisaient visiblement leurs affaires chacun de son côté). Elle était fâchée contre Bill parce qu'il l'avait humiliée sur la place publique.

On croirait presque que toi et Hillary déjeunez ensemble tous les week-ends…

Il faut que tu comprennes, Richard, que les électeurs de Montréal ont une vie. Ils travaillent forts, ils doivent s’occuper de leurs enfants, s’assurer de payer l’hypothèque, prendre soin de leurs proches, s’informer sur le couple Latendresse/Villeneuve…

L’embarras dans lequel la ville est plongée est environ la 743e positions dans la liste de leurs soucis.

Parce que la politique fait la sourde oreille.

Même si les citoyens crient aux meurtres et aux scandales, le prochain maire ou mairesse ne sera pas mieux.

Alors pourquoi nommer un autre maire quand on est convaincu d’avoir le moins pire?

Je reviens à l'argument de mon intro : « Ça sert à rien d’échanger quatre trente sous pour une piasse ».

Une stratégie

Au contraire de toi, je ne crois pas que les gens haussent les épaules face au monde municipal corrompu. C'est certain que ça les écoeure.

Je pense sérieusement que les électeurs de Montréal ont agi par stratégie.

Tremblay a tellement été éclaboussé pendant sa campagne qu’il n’a pas d’autre choix que de se calmer et tenter de changer sa réputation.

Les électeurs refusent d’échanger leur piasse contre quatre trente sous mais espèrent que la valeur de leur piasse augmentera.

Peut-on les blâmer?

:)

C’est mon opinion et je la respecte,
Pierre-Jean Jacques

mardi 3 novembre 2009

Alléluia!!!

Pour comprendre, allez lire :
Chacun pour soi (31/10/2009)

http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/10/20091031-070903.html

Richard, tu es trop en feu aujourd’hui, faut que je t’arrose.

J’ai pris l’avion une douzaine de fois. Ok, c’est pas super gros comme expérience, mais c’est assez pour que je me dise : « Hein? À l’embarquement j’ai jamais entendu un agent « caller » les fauteuils roulants et les familles à embarquer en premier »…

Moi, j’ai toujours entendu par exemple : « Les passagers du vol 414 d’Air Canada sont priés de se rendre à la porte d’embarquement numéro douze. »

Pis c’est à ce moment, Richard, que je me précipite vers la porte en rentrant les chaises roulantes dans le mur et en écrasant les enfants sur mon chemin.

*Soupir…

Comme je suis un homme de grande générosité, je te laisse le bénéfice du doute sur l’anecdote des aéroports.

Je crois, cependant, que ce que tu décris dans l’intro de ton billet ne touche qu’un faible pourcentage de gens. Quand un agent « call » enfants et handicapés en premier, j’ai jamais vu personne (sauf quelques exceptions) être assez stupide pour essayer de passer avant.

On sauve notre peau

À quoi tu t’attendais, Richard, à propos de la réaction des gens?

C’est certain que tout le monde se précipite dans les centres de vaccination contre la grippe A. On ne parle pas d’un aéroport ici!

Oui, ils ont demandé aux enfants, aux vieux et autres travailleurs de la santé et femmes enceintes de se présenter les premiers.

Mais l’humain est ce qu’il est. Tu ne peux pas en vouloir aux gens de paniquer et de se précipiter pour recevoir le vaccin, ils agissent par instinct de survie.

L’instinct de survie, tu sais c’est quoi, Richard?

Dans des situations ou sa vie est en danger, l’humain ne raisonne plus, toute sa tête est occupée à remplir un seul et unique objectif : Sauver sa peau. Il agit selon ses impulsions et ses intuitions pour se sortir de la merde.

C’est ce qui pousse des personnes à se jeter en bas d’un gratte-ciel quand un avion rentre dedans. Ils se disent : « Aucune chance de survie à l’intérieur, je tente le tout pour le tout ».

Maintenant, tu comprends, Rich?

Ce n’est pas la faute des gens. Ils ont simplement peur de mourir. Cette peur les pousse à agir ainsi. L’instinct de survie est dans notre ADN, dans nos molécules.

Tu peux quand même pas chiâler contre nos molécules, Richard???

Les médias, notre sauveur, alléluia!

Au moins, dans ton billet, tu as le courage de dire, concernant la grippe A, que (je cite) : les médias ont peut-être tiré un peu trop fort sur la sonnette d’alarme.

Ben oui, Richard, c’est certain. La grippe A, ça fait vendre des journaux, ça ne prend pas un cours d’économie de secondaire 5 pour savoir ça.

Mais où je ris vraiment, MAIS VRAIMENT!!! C’est quand tu affirmes que les journaux ont agi ainsi pour le bien des gens.

(Je cite) : …Vous n’étiez que 33% à dire que vous alliez vous faire vacciner… c’est pour cette raison que les médias ont martelé leur message et sorti leurs gros canons.

Autrement dit (ça c’est vraiment comique), il y a eu une sorte de prise de conscience des médias, vous vous êtes réunis et vous avez dit : « Faut faire quelque chose sinon c’est la fin du monde! »

Ben merci.

Merci à tous les journaux de m’avoir sauvé la vie, merci à RDI, LCN, CNN de s’assurer de mon bien-être.

Les médias ont sauvé la planète. Grâce à eux, je sais qu’une petite vieille de l’Arkansas qui souffrait de diabète, de cholestérol, d’arythmie cardiaque et d’un cancer des poumons est morte tragiquement de la grippe A.

Grâce aux médias, je sais, sans même lire le journal, qu’un pauvre garçon de treize ans en est mort, le p’tit gars est sur la page couverture avec un titre en gros caractères jaunes pétants.

Grâce aux médias, je sais qu’il faut se laver les mains sinon je risque de mourir attaqué par une horde de H1N1.

Les médias m’ont rassuré. Heureusement qu’ils étaient-là pour calmer la population, si j’avais pas su tout ça, j’aurais été inquiet…

Bipolaire, my ass

Les médias veulent vendre, c’est tout, Richard.

Quand les gens paniquent, la nouvelle devient pleine d’espoir, automatiquement les gens vont acheter pour se calmer.

Quand les gens sont calmes, on sort une nouvelle sale, les gens paniquent et achète pour savoir ce qui se passe.

Ça devient une bipolarité stratégique et payante…

Pas certain que la prochaine fois que je vais voir une nouvelle victime de la grippe A en front page, je vais me dire: "Tiens, les médias tentent de sauver la population".

:)

C’est mon opinion et je la respecte,
Pierre-Jean Jacques

dimanche 1 novembre 2009

Big party

Pour comprendre, allez lire :
Bar open (28/10/2009)

http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/10/20091028-055400.html

Aujourd’hui, Richard, tu n’y vas pas avec le dos de la mer morte.

Accuser, comme ça, que les cadres gouvernementaux sont trop gâtés à cause de soirées mondaines de plusieurs milliers de dollars.

Oui, le champagne coule à flots. Oui, il y a des petits canapés de caviar. Oui, on paye le gaz…

Mais il y a, assurément, quelque chose que tu n’as pas compris.

Laisse-moi le plaisir de t’expliquer, mon Richard…

The corporation

Ces petites soirées-là existent pour attirer des gens compétents dans les hauts postes de l’administration publique.

Parce que c’est ainsi que ça marche aux privés…

Tu l’as dit dans un de tes anciens billets (Pour éviter les enveloppes brunes, 22/10/2009) que l’élite ça se paie.

Ben oui, ça se paie…

Pis pas juste en argent, ça prend aussi des avantages et des bénéfices sinon l’élite se retourne vite vers le privé.

Le gouvernement n’a pas le luxe de s’offrir la perte de ces cadres de l’élite aux profits de ti-counes qui vont gérer tout croche.

Un monde concurrentiel

Le gouvernement ne mettra jamais les cadres dehors parce qu’il sait très bien que ces gens vont être plus apte à se trouver un emploi ailleurs.

Mais, l’employé lui, si on le sacre dehors et qu’un jour il y a une reprise économique, on sait qu’il sera disponible encore (parce qu’il va probablement travailler dans un Couche-tard) et qu’il reviendra travailler à quatre pattes en remerciant les cadres de le reprendre.

On perd peut-être plus d’argent comme ça, mais on se sauve beaucoup de troubles, Richard.

Du coq à l’âne

Pour ce qui est d’Amir Khadir, à la fin de ton billet, tu affirmes que si tous les politiciens étaient comme lui, (je cite) : …ça irait déjà mieux.

Peut-être, Richard, mais tous les partis seraient à gauche.

Ce n’est pas toi qui a déjà dit qu’au Québec on manque de diversité politique?

:)

C’est mon opinion et je la respecte,
Pierre-Jean Jacques